L’article « Aux États-Unis, une pédagogie « slow-tech » pour former les leaders de demain » rédigé en 2013 par Alice Gillet fait suite au reportage réalisé à la Waldorf School of the Peninsula, école californienne dont l’enseignement est basé sur la pédagogie Steiner-Waldorf laquelle est désormais enseignée dans plus de 1000 écoles à travers le monde.
L’auteur indique notamment dans son article que « la méthode de Steiner repose sur une philosophie humaniste et une approche holistique de l’éducation, prenant en compte l’enfant dans sa globalité. L’objectif affiché : former des individus libres et responsables, bien dans leur corps comme dans leur tête. Le cursus original des écoles Waldorf fait appel à l’ensemble des sens pour intéresser et éduquer. »
Extrait
Sur la côte Ouest des États-Unis, la pédagogie Steiner-Waldorf, qui repose sur une pédagogie humaniste, séduit les cadres de la Silicon Valley. Pourquoi ces leaders de l’innovation technologique préfèrent-ils scolariser leurs enfants dans une école sans écrans ? Enquête.
Bien que située au cœur de la Silicon Valley, la Waldorf School of the Peninsula n’a rien d’une école « high-tech ». Tables en bois, tableaux noirs, pelotes de laine ornent les salles de cours. Des lycéens plantent des arbres dans le jardin, la grande section de maternelle apprend à compter en faisant du trampoline, des collégiens polissent des spatules en bois fabriquées à la main. En revanche, pas un ordinateur en vue. Et pour cause : les écrans sont bannis de l’école jusqu’à la 4e. Il est également recommandé aux parents de limiter l’accès aux ordinateurs et à la télévision à la maison. Un comble, pour une école de la Silicon Valley. Parmi les parents d’élèves, beaucoup occupent d’ailleurs des postes importants dans les entreprises technologiques qui font le succès la région : eBay, Google, Apple, HP, pour n’en citer que quelques-unes.
Alice Gillet
Alice Gillet est journaliste high-tech et contribue notamment à l’Atelier Numérique.
Alice se définit comme « a San Francisco aficionada, radio freak, digital culture advocate, Burning Man enthusiast, turns the clueless into savvy with select sound bites of Silicon Valley magic! »
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Article rédigé par un collectif de l’école Perceval
Mis en ligne le 03 Janvier 2017